Lise Desmoulins
Pour le Nouvel An au Japon, on fait une multitude de petits plats qu’on assemble dans les « jubako » – des boîtes à bento plus sophistiquées à trois étages, dédiées à cet évènement. Chaque élément a une signification, et symbolise les voeux pour l’année à venir.
Les couleurs rouge et blanc portent bonheur, c’est pourquoi on les retrouve plusieurs fois, notamment dans le « kamaboko » (pain de poisson), les carottes et les pousses de bambou. Le « kazunoko » (oeufs de hareng roulés dans une algue) symbolise la fertilité : son nom est homonyme de « de nombreux enfants ». On mange des « kuromame » (fèves noires) et des « shiromame » (fèves blanches) car « mame » signifie aussi « santé ». Le « datémaki » est un roulé aux oeufs et au poisson qui rappelle un diplôme roulé, donc qui signifie la réussite dans les études. La couleur dorée des châtaignes apporte la richesse.
Ces boîtes sont traditionnellement faites dans les derniers jours de l’année et consommées pendant les 3 premiers jours de la nouvelle année, car il est interdit de cuisiner pendant cette période.