“Tokue l’a reconnu ce jour-là. Qu’on ne risquait pas d’entendre la voix des haricots azuki. Mais, d’après elle, si on vivait dans l’espoir de l’entendre, peut-être cela se produirait-il un jour. Devenir ainsi des sortes de poètes était sûrement pour nous la seule façon de vivre, m’a t-elle dit. Regarder uniquement la réalité donnait envie de mourir. Pour franchir la hie, la seule solution était de vivre comme si on l’avait fait.”

Durian Sukegawa