Il s’agit de bien observer la mine des haricots azuki. De s’ouvrir à ce qu’ils ont à nous dire. C’est, par exemple, imaginer les jours de pluie et de beau temps qu’ils ont connu. Ecouter l’histoire de leur voyage, des vents qui les ont portés jusqu’à nous.

Je suis convaincue que chaque chose ici-bas est douée de parole. A mon avis, on peut prêter l’oreille à tout, aux passants dans la rue devant la boutique, à tout ce qui est vivant, et même aux rayons du soleil et au vent… je garde le regret de n’avoir pas su vous transmettre l’essentiel.

Les délices de Tokyo – Durian Sukegawa

Crédit image : MART PRODUCTION